mardi 7 juillet 2015

Test du blog roman


   Bonjour à tous, vous qui croulez sous le poids torride de la canicule (ou qui avez de la chance et ne vivez pas dans la partie Est de la France).

   Je veux faire un test d'un blog roman.
   Un blog roman, me direz-vous ?
   Parfaitement, un blog roman.
   ("Incroyable !" Cessons de spammer ce blog)

   J'ai créé un blog conjoint à celui-ci pour y écrire un roman, dont les pages sortiront périodiquement. Comme si vous suiviez une série sur un blog (palpitant, n'est-il pas).

   J'espère en tout cas attiser suffisamment votre curiosité pour que vous veniez voir par vous-même de quoi il en ressort ! Je compte sur vous ! Sachant que je posterai l'actualité sur mon mur Boobook.
  
   Pour le moment, il n'y a que la page d'accueil et la première page, mais je compte poster une 2e page plus alléchante d'ici demain après-midi. Donc soyez au rendez-vous !

  --> Les Chroniques d'Eleusis

dimanche 21 juin 2015

Somen Party !

   Nous revoici nous revoilà pour un nouveau jour estival (oui, moi ça fait 2 mois que je suis en été) pour vous présenter une recette très très sympa que je viens de mettre en oeuvre ! Récupérée sur A vos baguettes (comme d'hab'). Elle a été testée sur des cobayes consentants avec un grand succès.

   C'est la SOMEN PARTY !

   C'est un plat typiquement japonais et estival. Le principe est simple et convivial : manger des nouilles froides avec plein d'accompagnements différents.
   Je vous entends tout de suite dire : "Wèèèèh, des nouilles froides, c'est pas bon !". Que nenni, mes cobayes ont été tout aussi sceptiques par cette idée, mais ils ont été matés ravis de manger ce plat finalement !
   L'intérêt est donc d'avoir un saladier de nouilles toutes prêtes, de prendre dans son bol ce qu'on veut, avec du bouillon spécial et tous les ingrédients qu'on veut pour accompagner. Chacun se sert comme il veut, voilà pourquoi c'est si sympa !


   Les nouilles



   Le plat nécessite des nouilles particulières qu'on appelle des somen. Ce sont des nouilles très fines vendues en général par petits paquets, spécialement faite pour être mangées froides.
   Un paquet (de 5 rouleaux de nouilles) est environ fait pour 2 personnes, mais franchement les quantités sont assez grosses. J'ai utilisé 2 paquets pour 7 personnes et il en restait un peu.
   La cuisson est très rapide après avoir mis les nouilles dans l'eau bouillante. 2 ou 3 minutes suffisent pour les nouilles soient juste cuites et surtout qu'elles soient encore fermes. Ensuite, il faut bien les passer à l'eau froide pour les laver car elles sont recouvertes d'une espèce d'huile (?), ou je ne sais trop quoi qu'il faut mieux retirer.
   Pour la somen party, mettre les nouilles dans un grand saladier avec de l'eau froide et éventuellement des glaçons (oui vraiment !) s'il fait chaud, car sinon les nouilles tiédissent et je vous assure que c'est mieux qu'elles restent froides !


   Le bouillon



   Là on attaque les produits très précis et trouvables uniquement en magasin spécialisé (vous allez me dire que les nouilles aussi sont spécifiques, mais on peut remplacer par quasiment n'importe quelle sorte de nouilles asiatiques je pense) (mais ne m'écoutez pas et prenez bien des somen quand même). On utilise du mentsuyu, c'est une sauce japonaise à base de kombu (une algue), de katsuoboshi (bonite séchée) et de sauce soja. Je dirais que le goût est semblable à de la sauce soja salée en moins fort. Pour le plat, on le dilue avec de l'eau (1 dose de mentsuyu pour 3 dose d'eau en général) et c'est très bon !
   On verse le bouillon dans son bol avec les nouilles et ça nous fait notre plat !


   * Petit aparté pour parler de mon fournisseur principal en matière de produits japonais : Satsuki. C'est une boutique basée sur Paris qui a vraiment tout ce qu'il faut pour cuisiner japonais, j'ai toujours trouvé mon bonheur là-dessus. Les frais de port sont... normaux je dirais, environ 7€ pour n'importe quel envoi et gratuit à partir de 70€ d'achat.
   Pour certaines choses, comme le riz, j'achète directement au marché Tang (qui est une chaîne d'épicerie asiatique), mais quand on se retrouve devant un étalage de sauces écrites en japonais ou chinois, c'est difficile de trouver ce qu'on veut... Au moins, sur le site on est tranquille pour ça !


   L'accompagnement
  
   Alors là c'est la fête ! C'est vous qui choisissez ce que vous avez envie de manger avec vos nouilles ! De base, on peut mettre de l'oeuf cuit en omelette (vous savez, ces petites crêpes d'oeuf qu'on fait souvent pour les bentos !), du jambon coupé en lamelles, des shiitake (champignons japonais), du poireau découpé en fines rondelles, etc...
   Personnellement, j'ai mis aussi de l'oignon émincé, des lanières de boeuf, du tofu et du surimi. Ce qui est bien, comme ça, c'est qu'il y en a pour tous les goûts ! (même mon chéri qui est carnivore a mangé du poireau et du tofu, incroyable =^o^=).
   L'important est d'émincer en petits morceaux tout ce que vous faites pour pouvoir prendre des petites portions plusieurs fois.


   Maintenant que vous connaissez le principe, vous pouvez vous aussi faire votre somen party !







                                                                         

mercredi 15 avril 2015

Le retour des abeilles tueuses

    Salut tout le monde !
    Ça fait longtemps n'est-ce pas ?
    …
    Ah en fait, vous ne pouvez pas répondre (techniquement si, mais le temps que vous répondiez, que je réponde, que vous répondiez, etc... on n'est pas couché) donc je vais continuer la discussion toute seule !

Voilà voilà

    Nous sommes au mois d'avril, ce qui veut dire pour moi spleen de fin de 2e semestre d'une année de fac. Et oui, car la fin de l'année (oui l'année scolaire se finit en avril, ça fait un bail que ça ne me fait plus ni chaud ni froid) me remplit de questions existentielles : Que vais-je faire l'année prochaine ? Que vais-je faire de ma vie ? Qui suis-je ? Et bien sûr, le célèbre Pourquoi les dinosaures ont-ils disparu bordel à culs ?
    Enfin, je peux au moins répondre à une de ces questions : l'an prochain, je ne vais plus à la fac. Non, vraiment, ça fait 6 ans que j'y suis et que je fais que des trucs différents (j'aurais un master en lettres modernes, je dirais peut-être pas la même chose)(ou peut-être que les lettres me sortiraient par les yeux), et la barbe, j'en ai marre. Donc je vais continuer à passer des concours jusqu'à ce que j'en ai un, ou jusqu'à ce qu'un producteur américain m'engage pour être la star de son prochain film, ou jusqu'à ce que je gagne au loto.

    Sinon, quoi d'autre ? Vu que j'ai pas mal de temps libre en ce moment, j'ai décidé de reprendre ma vie en main et de m'organiser. Ça veut dire quoi concrètement ? Ça veut dire que j'ai repris l'écriture de ce que j'avais entamé pour le NaNoWriMo et que j'essaye avec force de garder cette motivation enfouie au fond de moi.



    En réalité, le spleen de fin d'année me pousse à faire des choses que je me dis ne pas avoir besoin de faire durant l'année. De plus, pour me motiver encore plus, j'ai relu en entier le livre Ecriture, Mémoires d'un métier de Stephen King. Parce que oui, avoir l'impression que Stephen King m'encourage à travers un livre, ça me donne tout de suite du courage. En fait, il raconte un peu sa vie, comment il est devenu écrivain et, pour lui, ce qui fait un écrivain. C'est assez intéressant (déjà pour quelqu'un comme moi qui l'a beaucoup lu) et mine de rien, c'est bien de suivre les conseils de quelqu'un, avant de trouver soi-même ses propres marques. C'est comme pour le dessin, il faut savoir dessiner juste pour ensuite trouver sa « patte » artistique.
    Donc mon quotidien se traduit par : je me lève à 8h30, je prends mon petit déjeuner et j'écris devant mon ordinateur jusqu'à ce que j'ai 2000 mots minimum, quelque que soit le temps que ça prend. Evidemment, je fais ça tant que je ne commence pas de job. (J'ai même pensé à prendre un mois sabbatique pour faire ça durant 30 jours, et genre faire des ménages ou du baby-sitting pour compléter) Comme ça, hop, à midi je mange et voilà, mon tiers de journée est rentabilisé.

    (Entre parenthèses, j'ai aussi compris qu'il ne fallait pas rester des heures à un bureau assis sur une chaise qui ne convenait pas, j'ai trèèès vite eu le dos en compote. En même temps, c'est peut-être la première fois que je passe autant de temps sur un bureau)


    A part ça, je vais toujours la cuisine (j'en profite tant que j'ai du temps). Je peux vous montrer des trucs alléchants. Par exemple, des fois, je craque mon slip et je fais une belle salade.

Il manquait les croutons, je m'en suis voulu

    Il n'y a pas longtemps, j'ai aussi fait une soupe udon. Les udons, ce sont des grosses nouilles japonaises qu'on accompagne toujours de plein de petits légumes. Le problème ici, c'est que mon bouillon n'avait pas beaucoup de goût, donc l'ensemble était fade. (mais c'est joli quand même)



    Ah, et puis Matagot est frustré parce qu'il voit de plus en plus de bestioles qui bougent dehors.

Tellement de frustration

samedi 21 mars 2015

Mes petits bentos #3 ~ Master of bento



Force bleue !

   Ça fait longtemps que je vous avais pas remis de super photo de bento ! Et surtout j'en ai pas fait énormément ces derniers temps, mais je m'y remets un peu en ce moment parce que c'est toujours ma phase de bouffe de folie furieuse !
   C'est sur une base de "recette" de bento qui vient du site A-Vos-Baguette où je suis très souvent allée parce que y a plein de recettes japonaises extra (oui je vous donne mon secret de magicien, je devrais pas pour garder mon statut de cuisinière japonisante hors pair =^_^=), que j'ai un peu simplifié mais en gardant les bonnes parts de riz/légumes&fruits/protéines. C'est assez simple à faire et il y a juste un peu de cuisson, mais c'est le genre de chose qu'on peut faire le matin je pense.

   - riz
   - brocolis surgelés passés à l'eau bouillante (+ un chou romanesco qui s'est glissé dans le tas)
   - tomates cerises
   - "crêpe d'oeuf" enroulée avec un carré de fromage dedans
   - blanc de poulet cuit dans sauce teriyaki (meilleure faite maison : eau/sauce soja/mirin/saké/sucre)
   - pomme


Oui, le chou romanesco cache tout, j'aurais pu le pousser...

   Comme je l'ai dit, le seul truc qui demande des efforts, c'est de cuire le poulet dans la sauce (faire une crêpe d'oeuf roulée c'est très rapide). La viande c'est toujours un peu chiant dans les bentos, parce qu'on n'a pas forcément de super morceaux sous la main ou en réserve, mais c'est facilement remplaçable par du jambon, des lardons ou même du surimi ou du thon. Ou bien encore, je pense qu'avec la sauce teriyaki, du tofu serait super bon !
   De même, c'est plus facile de prendre des légumes du congélo, même si on a pas accès à un jardin, les légumes surgelés ça fait l'apport de légumes (même si c'est pas forcément hyper gustatif). Et pour ceux qui n'aiment pas les légumes, accompagnés de viande teriyaki et de omelette fromage, ça se sent pas du tout !


   J'en ai aussi fait à mon chéri dans la foulée vu que c'était pas très dur à faire !

Pareil sans les tomates, parce qu'il aime pas ^^

vendredi 6 mars 2015

Les meilleurs moments - Part 2

          #6 : Je ne suis pas un homme, le viol

Ah nan, mais ça donne tout de suite envie
    Je vous concède : ça ça annonce du joyeux ! Et vous n'allez pas être déçus, car ma liste contient globalement plus d'évènements marquants douloureux que d'évènements heureux...
    C'est l'histoire de Yozo Oba, un jeune garçon lycéen au début du manga, et de sa déchéance. Il contient une profonde haine des autres et de lui-même. Étant sous la coupe d'un père autoritaire, il s'imagine mis en scène comme une marionnette dans le monde. Bien qu'il puisse être charmant, attirer les filles et la sympathie des autres, il est torturé intérieurement et va lutter contre ce sentiment, qui ne va faire que l'enfoncer de plus en plus. Ayant eu son diplôme, il part pour devenir indépendant. Il va beaucoup vivre sous l'aile de femmes, multiplier les histoires d'amour de sexe d'amour et surtout de sexe et traverser toute sorte d'épreuves.
    A peu près au milieu du manga, Yozo va finir par tomber innocemment amoureux d'une midinette et par se marier avec. Il vivra quelques temps super heureux et pensera avec trouver le bonheur.

Bonne ambiance... je voulais pas montrer le viol,
allez voir par vous-même :p

C'est là que commence la dernière phase de sa déchéance, la plus obscure. Pendant une fête, alors qu'il est absent, un mec qui travaille chez l'éditeur pour lequel il dessine s'introduit chez lui et viole sa femme. C'est une scène particulièrement choquante, dessiner entièrement et de manière extrêmement brute et glauque. Yozo rentre chez lui, les surprend et il va en être traumatisé. Il va intérioriser toute ce dégoût des autres et de lui-même et devenir un monstre, détestant sa femme ayant perdu son innocence, allant chercher de la drogue et perdant petit à petit son humanité.


    De base, c'est un manga assez dur et pas joyeux du tout. Ajouter à cela la scène de viol, ça nous laisse un arrière goût de dégoût de l'humanité assez sympa. Toujours est-il que j'ai du mal à oublier cette scène.









                           #7 : Nana, le choix


Ah bah oui, c'est un peu midinette

    J'ai presque envie de faire comme Dragon Ball et de ne pas vous faire un résumé, mais il y a peut-être des lecteurs masculins parmi nous, donc je vais vous épargner la peine d'aller sur Wikipédia (ou de vous en foutre royalement).
    Nana Komatsu est une jeune fille fraichement sortie du lycée qui multiplie les histoires d'amour parce qu'elle rêve de se marier, d'avoir une maison et tout le blabla qu'on dessert aux jeunes filles. Elle part pour Tokyo pour retrouver l'amour de sa vie Shinji. Nana Osaki est une jeune fille devenue chanteuse dans un groupe de punk/rock, n'ayant plus aucune illusion sur la vie et ayant été lâché par son mec, guitariste. Elle part pour Tokyo pour reformer un groupe. Les deux vont se rencontrer, et il va leur arriver tout plein de choses.
    Là j'en appelle au cœur des filles qui vont lire ce blog, parce qu'elles savent toutes ce qui a pu être difficile dans ce manga et pourquoi certaines d'entre elles ont cessé de lire juste pour cette raison (perso, c'est ce que j'ai fait, enfin j'ai lu la suite en diagonale pour faire style que je l'avais lu). Nana Komatsu rencontre un
célèbre plus ou moins célèbre guitariste Takumi qu'elle admirait en secret dans son petit cœur. Ils vont avoir une aventure, mais Takumi ayant l'air de ne pas vraiment s'en préoccuper, Nana a peur que cette amourette ne dure pas. A côté de ça, Nobu, un ami de Nana Osaki, est tombé amoureux d'elle. Les deux se rapprochent et Nana (K) se dit que ce serait quand même plus simple d'être avec Nobu (et elle a raison, nom de Dieu). Elle va donc d'une façon très éludée dire à Takumi que c'est fini et sortir avec Nobu (<3). Mais elle se rend compte qu'elle est enceinte et Takumi en profite pour revenir la voir, et là elle déprime parce qu'elle ne sait pas quoi faire, sachant qu'elle est presque sûre que le bébé est de Takumi. Elle finit par choisir Takumi ET LA C'EST LE DRAME.
    Le choix est d'autant plus difficile qu'elle aime les deux et qu'elle ne peut pas être rationnelle. Elle se dit que Takumi sera plus apte à subvenir aux besoins du bébé (parce qu'elle ne va pas avorter, hein, faut pas trop déconner non plus). En plus, Takumi n'est pas parfait mais on sent par la suite qu'il tient vraiment à Nana (en plus, il est beau, ténébreux, musicien...). Mais ça fait mal au cœur de voir ça parce que Nana Komatsu va devoir s'éloigner de Nana Osaki et de ses amis, ce qui rend le choix encore plus dur à accepter.


Nobu VS Takumi : Fight !



     #8 : Honey & Clover, le voyage de Takemoto

    C'est un manga pas très connu qui raconte les études de plusieurs personnages amis entre eux dans une école des Beaux-Arts (à Tokyo il me semble). On voit leurs déboires, comment ils se débrouillent pour survivre et pour trouver du travail, ce qui est très difficile quand on sort d'une école d'art, et leur évolution jusqu'à leur réussite.
    Takemoto est perçu comme le protagoniste du manga depuis lequel on voit les évènements, même si les histoires ne sont pas centrées sur lui. Il est en 3e année d'architecture et ne sait absolument pas ce qu'il veut faire de sa vie. Il est tombé amoureux de Hagumi, une nouvelle élève venant d'arriver dans ce groupe d'amis, mais ne veut pas lui dire car il pense déjà cet amour impossible. Cependant, il l'admire car elle vit passionnément son art et ne vit même que pour ça malgré son jeune âge. A un moment, Takemoto n'en peut plus, notamment à cause des devoirs à rendre pour boucler son année, et il commence à rouler en vélo sans destination précise.
    Il commence ainsi son long voyage à vélo jusqu'à l’extrémité d'Hokkaido. Ce voyage est tout bonnement magnifique. Il va s'arrêter à divers endroits, comme des temples, chez des gens pour demander de l'eau ou autre chose, ou sur la plage. Il va aussi faire une halte sur un chantier pour aider les gens et gagner un peu de sous pour acheter un nouveau vélo. Et tout au long de ce voyage, il se questionne, sur sa vie, sur son but, sur ses envies... Et il arrive au Cap Soya et est baigné d'une immense lumière et d'une sensation d'avoir accompli quelque chose, même si à son retour il ne sait pas plus ce qu'il va faire. Mais cette traversée du Japon est comme un soulagement, une bouffée de fraicheur dont il avait besoin pour reprendre sa vie en main. C'est très émouvant et très beau, et ça me donnerait presque envie de faire pareil...

<3

                    #9 : Genshiken, le tome 6

Rejoins-nous !
   Que vous le sachiez, autant Hunter X Hunter est mon manga préféré, autant Genshiken est mon manga de référence. Pour moi, c'est le manga qui me parle le plus ; je pourrais dire que c'est ma bible. Et vous allez comprendre pourquoi.
    Le Genshiken est un club de fac (le club d'étude de la culture visuelle moderne) dans lequel fourmillent quelques étudiants qui sont de véritables otakus. A comprendre par là que ce sont une catégorie de geeks dont les loisirs et les passions se centrent sur les « japoniaiseries » : les mangas, les animés, les jeux vidéo, le cosplay, etc... Et on les suit de l'arrivée du petit nouveau Sasahara et de la non-otaku Saki, jusqu'à ce qu'ils aient obtenu leur diplôme. Le manga se centre sur des milliards de références dont on connait à peine un dixième en France dans le milieu otaku. Les protagonistes parlent couramment de mangas qu'ils ont lu, de fanzines érotiques et du prochaine Comi-Fest (rassemblement de dizaines de créateurs amateurs de fanzines). On voit les choses notamment à travers de l'oeil de Saki qui va entrer peu à peu dans cet univers, parce qu'elle sort avec l'un des membres, même si elle clame haut et fort qu'elle n'aime pas les otakus.
    Je triche un peu, parce que je pourrais citer le manga entier en terme de passages qui m'ont marqué, comme je le connais pas mal par cœur... Le tome 6 est un tome charnière car 3 des membres du club plus vieux d'un an reçoivent leur diplôme et qu'on a vu l'arrivée de 2 nouveaux membres d'un an plus jeunes. Mais je dois avouer que, fleur bleue comme je suis, j'ai retenu un moment peu important pour l'histoire, mais important pour la compréhension des personnages. Saki invite Madarame à manger dans un restau à sushi parce qu'ils se sont croisés dans la fac (et que c'est sans doute son jour de bonté). Madarame est un vieux de la vieille du club qui se prend régulièrement pour un chef militaire et qui clame haut et fort ce qu'il aime (=les filles jeunes avec un grand front en 2D). Ils mangent ensemble et Saki raconte qu'elle supporte beaucoup mieux le Genshiken qu'avant et qu'elle a même joué en coopération à un jeu vidéo avec son petit ami. Madarame rigole en disant qu'il aurait préféré qu'elle continue à galérer et qu'il est déçu. Mais il nous dit en aparté qu'il aurait préféré qu'elle reste « différente » parce que ça lui aurait évité de se faire un faux espoir. ET PAR LA, on voit que Madarame s'est bel et bien attaché à Saki à en tomber amoureux. Ce qui est un peu triste, mais il le cache bien et évite soigneusement que personne ne s'en rende compte (à part Ohno qui fait une réflexion à ce sujet). C'est assez émouvant de voir l'extrême otaku craquer pour l'extrême non-otaku, mais ça fait partie des aléas de la vie. Ce n'est pas un passage important, mais ça ajoute quelque chose à l'attachement du personnage (moi, Madarame est rapidement devenu mon personnage préféré de tout le manga).

...Akward

               #10 : Nozokiana, dans le placard

C'est un couple depuis le début, mais ils
s'en rendent pas compte...
    ENFIN, vous l'attendiez tous ! Je n'ai pas osé mettre de passage de yaoi dans cette article. D'une part parce que je me serais privée d'une partie de mon public adoré, d'autre part parce que les yaoi ne marquent pas autant que d'autres mangas (probablement parce qu'ils se ressemblent tous beaucoup...) et ils n'ont pas la même portée pour moi. MAIS, je vais quand même parler de SEXE, parce que je vais parler de Nozokiana :)
    C'est l'histoire de Kido, un jeune étudiant qui entre en fac. Il emménage à côté de Emiru, une fille de la même fac qui va lui faire du chantage, car il se trouve que leurs appartements sont reliés par un petit trou dans la cloison du mur. Emiru va vouloir créer un jeu de voyeurisme où chacun aurait ses jours pour pouvoir regarder de l'autre côté ce que fait l'autre. Evidemment, Kido ne va pas être jouasse de ce jeu qu'il va considérer comme malsain, alors que Emiru qui est plutôt à l'aise avec son corps et sa sexualité, va adorer ça. Au fil de leurs relations, les deux protagonistes vont se rapprocher, mais leur jeu va créer beaucoup de tensions et de problèmes dans leur groupe d'amis.
    Attention, ce manga n'est pas un hentai. La pornographie, c'est quand l'histoire dessert le sexe et l'érotisme c'est quand le sexe dessert l'histoire. Plus que de sexe, le manga parle vraiment de la profondeur des relations et de leur complexité. OK, il y a beaucoup de sexe et beaucoup de scènes surréalistes, mais c'est fait exprès.
    Kido et Emiru se retrouvent dans un placard pour se cacher. A ce moment, Kido est engagé dans une relation plutôt sérieuse avec une fille. Or, Emiru, pour la première fois, a pu constater à quel point Kido prenait cette relation à cœur et en même temps à quel point elle tenait elle-même à lui. Elle décide de se mettre entièrement à nu (au sens figuré et littéralement) et de lui jouer « un dernier tour », c'est-à-dire le masturber. Pour la première fois, Kido accepte et ils se masturbent mutuellement. Cette scène est très excitante (en tout cas pour moi, vous vous faites ce que vous voulez), parce qu'elle est érotique et se passe dans un lieu étroit, caché. En plus de ça, c'est quasiment la seule fois où les deux personnages sont en phase et partagent pleinement leurs sentiments. Et puis, Nozokiana, c'est pas Fifty Shades, c'est du vrai érotisme ! Y a de la sueur, des gémissements et des capotes (=du vrai sexe).
Trop mignonne ! Graaaaa...





    Voilà pour la liste ! J'espère vous avoir fait partager des choses que vous connaissiez ou que vous avez envie de connaître ! En tout cas, moi ma mission est terminé, je rentre sur ma planète *téléportation*

mardi 3 mars 2015

Les meilleurs moments :love:

    Ça fait un moment que j'y pense, et il est enfin temps de le faire. Il y a des mangas que je relis exprès pour certains moments que j'adore particulièrement.
    Je ne suis pas tant une grande consommatrice de mangas, comme on peut l'affirmer aujourd'hui, parce que je ne lis pas de scans (ou si peu). C'est une question de principe, pas forcément logique, mais j'aime tellement ça que je ne peux pas me permettre de ne pas acheter une œuvre que j'ai réellement envie de lire. De plus, je déteste la consommation de masse. Je ne peux pas supporter l'idée de lire tout ce qui me passe sous la main, pour au final n'apprécier que 1 sur 10 de ce que je lis, et d'en oublier 90%. J'ai une certaine collection et à part quelques tomes que j'ai gagné ou hérité ou récupérer pour la collec', j'ai lu au moins une dizaine de fois chaque mange que je possède parce que je les aime toujours autant.
    Tout ça pour dire que je veux vous faire partager les moments qui m'ont le plus marqué dans les mangas. Cette liste n'est évidemment pas exhaustive, et il n'y a que les mangas que je possède. De plus, j'ai des références assez vieilles et qui ne vous parleront pas forcément. Mais je vais essayer de vous donner l'envie de les découvrir ! (mais je vous spoile à mort)


                      #1 : Dragon Ball, les cyborgs

Ces regards de psychopathe

    Je ne vais ÉVIDEMMENT pas vous faire le résumé de Dragon Ball. Si vous connaissez pas, renseignez-vous vous-même bande de larves.
    Y a beaucoup de passages que je pourrais évoquer comme le commando Ginue, la mort de Sangoku contre Cell ou la relation entre Boo et Satan (ou même celle entre Sangohan et Piccolo). Mais j'ai un souvenir particulier de quand j'étais plus jeune. Le passage avec l'arrivée des cyborgs et la découverte de Cell m'angoissait. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je pense que c'est lié à quelques éléments.
    D'abord on apprend que Sangoku peut tomber malade et peut en mourir ! C'est affreux ! Depuis le début, il est surhumain et il n'arrive rien de vraiment inquiétant parce qu'on peut toujours avoir plus de puissance. Mais là, c'est quelque chose de réel et de grave contre quoi on ne peut rien faire (enfin si, grâce à Trunks d'ailleurs).
    Ensuite c'est un ennemi qui vient de nul part et qui est inquiétant parce qu'il annonce un avenir funeste. Perso, quand j'entends Trunks qui nous apprend que tout le monde va mourir et que ça va être l'apocalypse, ça me fait vaguement flipper. Et puis, vous avez vu la tête des premiers cyborgs !? (encore les suivants sont classes donc voilà) Ça me donne pas envie de les avoir en face de moi !
    Et puis, le passage qui m'a le plus mis mal à l'aise, c'est quand Trunks, Bulma et Sangohan enquêtent sur la créature (=Cell) qui est arrivée en même temps que les cyborgs avec une machine à voyager dans la temps. Là, ça passe en mode thriller angoisse genre « Mon dieu, mais ce n'était pas censé se passer comme ça... D'où vient-elle et que vient-elle faire, je ne sais tellement pas ! ». Je sais que j'étais jeune, mais tout ce passage était assez malsain et tranchait un peu avec ce qui s'était passé précédemment. Mais ça redevient normal quand on connait Cell et toute la suite.

Brrr, froid dans le dos


                        #2 : 3x3 Eyes, la fin du monde

Le moment fatidique
Pauvre Yakumo !
   


      Celui-là fait partie de ces vieux mangas au style années 90 (comme Gunnm et Ah!My Goddess)    qui étaient encore publiés dans le format français de gauche à droite.
    Yakumo travaille dans un bar de travestis et a une vie pas très palpitante, jusqu'à ce qu'il rencontre Paï, envoyée vers lui par le père archéologue de Yakumo qui est mort. Après un accident qui le blesse grièvement, Paï le transforme en immortel. Il découvre alors qu'elle est l'unique descendante d'un peuple appelé Sanjiyan Unkara, peuple qui possède un 3e œil et maitrise l'immortalité. Yakumo est devenu son Wu en lui donnant son âme en échange de l'immortalité. Paï veut devenir humaine, parce que la vie des Sanjiyan est très longue et qu'elle est toute seule, donc c'est pas super la fête. Dans leurs aventures, ils découvriront que certaines personnes mal intentionnées veulent ressusciter le Kayan Wan, un Sanjiyan maléfique qui a décimé son peuple.
    Vers la fin du manga, après beaucoup de tentatives avortées, le Kayan Wan ressuscite enfin avec ses plein pouvoirs, en ayant « absorbé » la Sanjiyan Paï et le clone de celle-ci (elles sont donc devenues humaines). En conséquence de quoi Yakumo redevient aussi humain. Mais en parallèle, le monde a été dévasté et ne subsistent que de rares survivants. Dans sa grande « bonté » (en fait non, c'est un trou du cul), le Kayan Wan décide de laisser Paï et Yakumo en vie parce qu'ils ne représentent plus aucun menace.
    Ce passage est particulièrement triste, car c'est la première fois que les protagonistes tombent aussi bas, et c'est l'accomplissement de tout ce qu'ils ont tenté d'empêcher durant tout le manga. On voit Yakumo devenu mortel qui se sent totalement impuissant, en plus juste avant il avait couché avec la Sanjiyan qui voulait l'écarter de ces histoires... Culpabilité x1000. C'est quasiment aussi triste que lorsqu'ils se rendent compte que pour devenir humaine, Paï doit participer à une cérémonie qui donnent les plein pouvoirs à un seul Sanjiyan (le rendant superpuissant et tyrannique ~ bonne ambiance).


                    #3 : Fullmetal Alchemist, la fille-chien

Aaaaah caca berk !!!

   Edward et Alphonse sont deux frères qui se sont lancés dans l'alchimie à la base pour ressusciter leur mère. Seulement, l'alchimie demande un principe d'équivalence qui dit qu'on doit sacrifier le même volume que ce qu'on veut créer. L'opération échoue puisque Edward perd son bras et sa jambe et que Alphonse perd son corps entier, après quoi Edward a transféré son esprit dans une armure. De plus, la créature qui en résulte n'est en aucun cas la mère des garçons. A la suite de ça, ils parcourent le monde pour trouver une solution pour rendre son corps à Alphonse et éventuellement (mais c'est moins important) redonner ses membres à Edward.
    J'ai fait un bref résumé, mais je considère que vous connaissez l'histoire, c'est quand même un manga connu...
    Au début du manga, les deux frères rencontrent un scientifique, Sho Tucker, qui fait des recherches sur les chimères (ce qu'on définit au début comme la fusion entre des animaux). Il cherche à créer une chimère qui parle et qui aurait des attributs humains. Il vit avec sa fille et son chien. Et il finit par faire fusionner... sa fille et son chien. Je déteste ce passage, il m'a presque traumatisé la première fois que je l'ai lu. Il est juste horrible ! En plus, je me rappelle que je m'y attendais pas du tout. Et quand tu découvres la vérité, en même temps que Edward et Alphonse, c'est tellement glauque ! Je crois en plus que c'est le premier tabou qu'on rencontre, il me semble qu'on ne sait pas encore pourquoi les frères ont perdu leurs membres. Du coup, bonne ambiance x10000.

Beuuuuuuuuh



                    #4 : Hunter X Hunter, la tour céleste
He he he...


    D'accord, je vais tricher parce que c'est très dur de choisir UN seul moment qui m'a marqué dans ce manga. Surtout parce que c'est mon manga préféré. Cash. Je l'affirme haut et fort, c'est vraiment mon préféré de loin devant tous ceux que j'ai pu lire.
    Hunter X Hunter se passe dans un monde assez semblable au nôtre, avec une richesse différente d'animaux et de végétaux, et de créatures de manière générale. Dans ce monde, il existe des individus appelés des « hunter » qui sont des sortes de VIP adeptes du combat et spécialistes dans certains domaines, voulant atteindre des objectifs incroyables. De plus, ils ont accès à de nombreuses informations, de nombreux moyens (des VIP quoi). Gon, un jeune garçon, veut passer l'examen de hunter pour rencontrer son père (qui est hunter) mais aussi pour vivre des aventures de ouf. Il va le passer, rencontrer des gens cool, faire des trucs cool, etc... Il se passe tellement de trucs différents que c'est dur de résumer le manga.
    Le premier passage que je vais évoquer est un combat qui se passe dans la tour céleste. Ce bâtiment est un endroit où on fait des duels et où on gagne des sous quand on réussit. Plus on réussit et plus on monte dans les étages. Et plus on monte, plus on combat des adversaires coriaces. Notamment, Gon va devoir se battre contre son antagoniste juré (oui, je peux pas dire ennemi, ça serait pas logique), Hisoka, contre qui il rêve de se battre depuis l'examen de hunter. Et ce combat est trop jouissif. On sent toute la tension entre les deux personnages, qui s'attirent et se repoussent à la fois. Évidemment Hisoka gagne et la victoire a un goût d'imperfection. Car Gon n'est clairement pas à la hauteur, mais on se dit qu'après ça ils seront amenés à se revoir. ET C'EST TOUJOURS PAS LE CAS, BORDEL DE ***** ! Hum, Hisoka est mon personnage préféré. Il est fort, il le sait et il est extrêmement arrogant. Mais surtout, il n'est du côté de personne. Il fait tout pour sa gueule et pour le fun la plupart du temps. (je dois avouer qu'en plus, il y a une sorte de tension sexuelle entre les deux personnages, agrrrrr... bon oui, c'est un peu dans ma tête, mais pas complètement non plus).
    En plus, à l'époque, j'avais vu un AMV du combat sorti de l'animé (que j'ai essayé de regarder, mais trop nul) sur la chanson In the End de Linkin Park, qui est quasiment une des seules chansons d'eux que je trouve intéressante. C'était tellement cool que j'en badais de plaisir. Ce passage est super puissant et trop jouissif (comment ça, je me répète ?).





                        #5 : Hunter X Hunter, Aruka

Mhhh, ça va être glamour

    Après le moment avec les insectes, j'étais un peu comme tout le monde : « Enfin fini ! ». Cet arc a été très long, peut-être même trop. En plus, c'est à ce moment où l'auteur en a profité pour être malade, en dépression ou je ne sais plus trop quoi, donc la sortie de nouveaux tomes pêchaient sérieusement. Pourtant, j'étais loin de me rendre compte que ce qui allait suivre allait être génial.
    Quand le roi a été « vaincu » et les adversaires décimés, Gon n'est pas très en forme, car il a dû utiliser toute son énergie vitale (je résume en très gros) pour vaincre son dernier ennemi. Son corps est faible et « contaminé » par la trop grande dose de Nen (d'énergie (en gros)) qu'il a résorbé. Kirua, son meilleur ami, cherche un moyen de le guérir. Et il connait ce moyen : c'est son petit frère Aruka, qui peut faire ce miracle. Aruka peut réaliser des souhaits, selon un fonctionnement complexe et contre des contreparties parfois dangereuses.
    A cela s'en suit une affaire de famille, car la famille de Kirua veut garder Aruka enfermer, et certains veulent s'en emparer pour l'utiliser à des fins plus ou moins louables, notamment Irumi un des grands frères. Ce passage est très intéressant, parce qu'on retrouve le point fort de ce qui fait la richesse de ce manga. Il y a parfois des combats, et parfois il y a des temps morts, des enjeux différents et pas très importants pour le monde, des rencontres, des découvertes. Ici, on a un écho de ce qu'on a eu tout au début du manga, après l'examen de hunter, à savoir sur la famille de Kirua qui est très particulière. Et puis, Aruka est un personnage génial. Sa sexualité est ambiguë ; on sait de source sûre que c'est le petit frère de Kirua, mais celui-ci le considère plutôt comme sa petite sœur. De plus, il possède une double personnalité et quand il exauce des souhaits, il devient Nanika. Aruka est très proche de Kirua parce que celui-ci le considère comme sa sœur alors que les autres membres de la famille le considère plutôt comme un monstre.
    Le passage est très émouvant, comme on voit les relations très affectueuses entre les deux frères. De plus, Kirua se sépare de Gon après qu'il ait été guéri, alors qu'ils ne s'étaient jamais réellement séparé de tout le manga. Ce qui rend ce moment pas mal triste...

Aaaaw, ils sont trop mignons

mercredi 25 février 2015

20 minutes sur les vieux parchemins #1



   J’ai testé pour vous 20 minutes des 4 premiers opus de la série de jeu vidéo The Elder Scrolls, à savoir Arena, Daggerfall, Morrowind et Oblivion.

    Il faut savoir que j’ai en ma possession The Elder Scrolls Anthology, un boitier contenant les 5 jeux fonctionnant sur PC. Ceux qui me connaissent un minimum savent que le seul ordinateur que j’ai véritablement en ma possession est un Mac, et que donc ce boitier me sert pour l’instant d’ornement et de source de fierté.
    Il faut savoir également que je n’avais joué qu’à Skyrim, le jeu qui a popularisé la série en étant accessible sur consoles de salon (et, même si on est mauvais langue, casualisé). Mais j’ai pas mal entendu parler et un peu vu jouer les autres jeux. Par pur esprit de collectionnite, j’ai acheté l’anthologie.
    Comme je suis allée passer 3 jours chez mes parents et qu’un ancien PC familial réside dans ma chambre, j’ai emmené ma boîte pour espérer tester les jeux, ou en tout cas, une partie d’entre eux. N’étant là-bas que 3 jours, je n’ai pu seulement testé que quelques minutes de début de jeu, mais ça a permis de me faire une idée et de les rendre alléchants pour une future vraie partie.


Le vieux de la vieille : Arena


    Arena se passe dans le monde entier de Tamriel, un monde héroïc-fantasy composé de multiples régions, en l’an 389 de la Troisième Ere. Le mage Jagar Tharn a trahi l’empereur Uriel Septim VII et l’a envoyé dans le monde d’Oblivion, le monde des Daedras, des genres de démons immortels. Après ça, il a pris son apparence pour régler sur Tamriel.
    On se réveille dans une prison par la voix d'une madame qui dit qu'on doit sauver le monde (en gros). Notre but sera de retrouver les morceaux du bâton du Chaos, le bâton qui a servi à emprisonner Uriel Septim en Oblivion.

    La création de personnage fut rapide ; j'ai fait une femme nordique, en souvenir de mon temps de jeu dans Skyrim, ranger c'est-à-dire éclaireur parce que c'est à peu près le métier que je fais quand je découvre un jeu de ce genre (ça ou un gros bourrin). L'apparence importe peu, surtout qu'on a le choix entre une dizaine de visage/coiffure.
    Je me retrouve dans des souterrains à l'allure lugubre avec un texte off qui me raconte ce qui m'arrive.

L'interface du jeu : tout est fait pour que tout puisse être contrôlable avec une souris

    Mon premier réflexe est de tripoter tous les boutons pour trouver comment sont les fonctionnalités. Malgré la barre de menu affichée en bas de l'écran, un peu comme un Doom, avec ma tête, le bouton sortir son arme, sortir son sort, prendre, carte, etc... je cherche un peu mes repère. D'abord, je me rends compte que je n'arrive pas à trouver le menu, ce qui s'avère gênant quand je veux m'équiper de cette superbe petite épée trouvée au début (en fait, il fallait cliquer sur ma tête, plutôt logique finalement).
    Mais quelle ne fut pas ma stupeur de me retrouver face à un magnifique hideux gobelin qui traine dans les parages. Après un vif aller sur le monde magique d'Internet, je découvre que pour attaquer il faut cliquer gauche et bouger la souris pour faire le mouvement. C'est sûr que c'est tellement immersif !
    Je tourne et je vire parmi les rats et les gobelins, et j'arrive enfin à sortir de ma prison ! Et je découvre l'extérieur... Je vois que les gens ont l'air tous hyper pressés, mais que si je m'approche ils s'arrêtent net devant moi. Heureusement, sinon je passerais les ¾ de mon temps à les poursuivre. C'est comme ça que j'appris le nom et le métier de tous les habitants de Fortdhiver (ah oui, parce que je ne savais pas où j'étais avant d'y être, donc être nordique fait débuter à Fortdhiver/Whitehold) (oui le jeu est en anglais).

"S'il y a quelque chose d'intéressant à faire en Skyrim, ce n'est pas ici.
- Ah bah euh ok..."

    Mais Fortdhiver, ça vous fait penser à une grande ville ! Une grand académie de mages ! De la neige ! Alors, c'est pareil. C'est IMMENSE. Mais vraiment immense. Pour ça, c'est réaliste. Il y a au moins une centaine de maisons, dont évidemment 95% sont fermées à clé. On entre pas comme ça chez les gens, enfin ! Les seuls bâtiments utiles sont de couleurs différentes et sont l'auberge, le magasin général et le magasin de magie. Et le palais. Ah oui, parce que j'ai visité trois villes, les trois étaient identiques.
    Au début, je voulais visiter l'académie des mages, parce que c'est quand même le bâtiment célèbre de Fortdhiver ! Et bien, il y avait un mage qui voulait me vendre des potions et qui s'est énervé en me disant que l'archimage voulait pas que ses sous-fifres fassent n'importe quoi. Je n'ai jamais trouvé l'archimage...
    Ensuite, je suis évidemment allée à l'auberge, pour avoir des PNJ utiles qui me disent des trucs intéressants ! Une femme m'a dit que j'étais trop moche (sympa), le reste voulait pas tellement me parler. Réputation de merde.
    Alors déjà que je me suis fait tabasser 2 fois par des gardes de la ville (je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que c'est parce que je me enfuie de prison), je suis partie et là, c'est le drame. De la neeeeeige et des arbres sur 10 kilomètres et aucun moyen de se repérer ! Encore, dans les maisons ou les donjons, on a la carte avec le curseur de sa position. Mais dans le vaste monde, rien du tout, tu te démerdes ! Du coup, je me suis téléportée.
    Mais j'avoue qu'en allant au premier endroit de ma mission principale, un repère de voleur, je me suis fait vite défoncer et j'en ai profité pour arrêter la partie.

Ça me semblait tellement familier !

    Conclusion : ça c'est un RPG occidental old school ! Dire que je me plaignais de Baldur's Gate... C'est vraiment hard-core quand on est pas habitué. Bizarrement, je me suis assez prise au jeu (contrairement à Daggerfall qui m'a vraiment repoussée) et j'aurais bien continué encore un moment, en cherchant le moyen de gagner de l'expérience.
    Et puis, je n'ai quand même pas quitté Bordeciel, donc je n'ai pas eu l'occasion de visiter les autres contrées de Tamriel, ce qui est dommage pour le seul opus qui se déroule sur ce continent entier.