J’ai testé pour vous 20 minutes des 4 premiers opus de la série de jeu vidéo The Elder Scrolls, à savoir Arena, Daggerfall, Morrowind et Oblivion.
Il faut savoir que j’ai en ma possession The Elder Scrolls Anthology, un boitier contenant les 5 jeux fonctionnant sur PC. Ceux qui me connaissent un minimum savent que le seul ordinateur que j’ai véritablement en ma possession est un Mac, et que donc ce boitier me sert pour l’instant d’ornement et de source de fierté.
Il faut savoir également que je n’avais joué qu’à Skyrim, le jeu qui a popularisé la série en étant accessible sur consoles de salon (et, même si on est mauvais langue, casualisé). Mais j’ai pas mal entendu parler et un peu vu jouer les autres jeux. Par pur esprit de collectionnite, j’ai acheté l’anthologie.
Comme je suis allée passer 3 jours chez mes parents et qu’un ancien PC familial réside dans ma chambre, j’ai emmené ma boîte pour espérer tester les jeux, ou en tout cas, une partie d’entre eux. N’étant là-bas que 3 jours, je n’ai pu seulement testé que quelques minutes de début de jeu, mais ça a permis de me faire une idée et de les rendre alléchants pour une future vraie partie.
Le vieux de la vieille : Arena
Arena se passe dans le monde entier de Tamriel, un monde héroïc-fantasy composé de multiples régions, en l’an 389 de la Troisième Ere. Le mage Jagar Tharn a trahi l’empereur Uriel Septim VII et l’a envoyé dans le monde d’Oblivion, le monde des Daedras, des genres de démons immortels. Après ça, il a pris son apparence pour régler sur Tamriel.
On se réveille dans une prison par la voix d'une madame qui dit qu'on doit sauver le monde (en gros). Notre but sera de retrouver les morceaux du bâton du Chaos, le bâton qui a servi à emprisonner Uriel Septim en Oblivion.
La création de personnage fut rapide ; j'ai fait une femme nordique, en souvenir de mon temps de jeu dans Skyrim, ranger c'est-à-dire éclaireur parce que c'est à peu près le métier que je fais quand je découvre un jeu de ce genre (ça ou un gros bourrin). L'apparence importe peu, surtout qu'on a le choix entre une dizaine de visage/coiffure.
Je me retrouve dans des souterrains à l'allure lugubre avec un texte off qui me raconte ce qui m'arrive.
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L'interface du jeu : tout est fait pour que tout puisse être contrôlable avec une souris |
Mon premier réflexe est de tripoter tous les boutons pour trouver comment sont les fonctionnalités. Malgré la barre de menu affichée en bas de l'écran, un peu comme un Doom, avec ma tête, le bouton sortir son arme, sortir son sort, prendre, carte, etc... je cherche un peu mes repère. D'abord, je me rends compte que je n'arrive pas à trouver le menu, ce qui s'avère gênant quand je veux m'équiper de cette
Mais quelle ne fut pas ma stupeur de me retrouver face à un
Je tourne et je vire parmi les rats et les gobelins, et j'arrive enfin à sortir de ma prison ! Et je découvre l'extérieur... Je vois que les gens ont l'air tous hyper pressés, mais que si je m'approche ils s'arrêtent net devant moi. Heureusement, sinon je passerais les ¾ de mon temps à les poursuivre. C'est comme ça que j'appris le nom et le métier de tous les habitants de Fortdhiver (ah oui, parce que je ne savais pas où j'étais avant d'y être, donc être nordique fait débuter à Fortdhiver/Whitehold) (oui le jeu est en anglais).
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"S'il y a quelque chose d'intéressant à faire en Skyrim, ce n'est pas ici. - Ah bah euh ok..." |
Mais Fortdhiver, ça vous fait penser à une grande ville ! Une grand académie de mages ! De la neige ! Alors, c'est pareil. C'est IMMENSE. Mais vraiment immense. Pour ça, c'est réaliste. Il y a au moins une centaine de maisons, dont évidemment 95% sont fermées à clé. On entre pas comme ça chez les gens, enfin ! Les seuls bâtiments utiles sont de couleurs différentes et sont l'auberge, le magasin général et le magasin de magie. Et le palais. Ah oui, parce que j'ai visité trois villes, les trois étaient identiques.
Au début, je voulais visiter l'académie des mages, parce que c'est quand même le bâtiment célèbre de Fortdhiver ! Et bien, il y avait un mage qui voulait me vendre des potions et qui s'est énervé en me disant que l'archimage voulait pas que ses sous-fifres fassent n'importe quoi. Je n'ai jamais trouvé l'archimage...
Ensuite, je suis évidemment allée à l'auberge, pour avoir des PNJ utiles qui me disent des trucs intéressants ! Une femme m'a dit que j'étais trop moche (sympa), le reste voulait pas tellement me parler. Réputation de merde.
Alors déjà que je me suis fait tabasser 2 fois par des gardes de la ville (je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que c'est parce que je me enfuie de prison), je suis partie et là, c'est le drame. De la neeeeeige et des arbres sur 10 kilomètres et aucun moyen de se repérer ! Encore, dans les maisons ou les donjons, on a la carte avec le curseur de sa position. Mais dans le vaste monde, rien du tout, tu te démerdes ! Du coup, je me suis téléportée.
Mais j'avoue qu'en allant au premier endroit de ma mission principale, un repère de voleur, je me suis fait vite défoncer et j'en ai profité pour arrêter la partie.
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Ça me semblait tellement familier ! |
Conclusion : ça c'est un RPG occidental old school ! Dire que je me plaignais de Baldur's Gate... C'est vraiment hard-core quand on est pas habitué. Bizarrement, je me suis assez prise au jeu (contrairement à Daggerfall qui m'a vraiment repoussée) et j'aurais bien continué encore un moment, en cherchant le moyen de gagner de l'expérience.
Et puis, je n'ai quand même pas quitté Bordeciel, donc je n'ai pas eu l'occasion de visiter les autres contrées de Tamriel, ce qui est dommage pour le seul opus qui se déroule sur ce continent entier.
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