dimanche 28 septembre 2014

A cup of tea ?

Non, je ne fais pas de pub pour le Nespresso indien.

   Avec la rentrée, je me suis mise à me réinsérer dans une petite routine. Les retrouvailles avec une semaine de cours presque normale (=20 heures) m'y ont grandement aidée (une semaine de 6 heures, ça aide pas à s'organiser). J'ai commencé à boire du thé, de temps à autre, aux alentours de 5h. Si si je vous jure, même si ce n'est pas ma boisson de prédilection (chocolat=matin, café=nécessité), je me suis prise au jeu de faire un goûter à base de thé.

   Du coup, pour refaire mon stock très maigre (composé d'une boîte d'infusions pomme-cannelle en sachet), je suis allée à ma boutique de thé préférée de Dijon (et la seule que je connaisse)(dont j'ignore le nom d'ailleurs)(cet article contient beaucoup trop de parenthèses).
   Là-bas, j'ai acheté un sachet de thé Chai, du thé indien noir aux épices, un sachet de tisane (aux fruits rouges, j'ai pas résisté) et j'ai eu un échantillon de thé des amants, un thé pomme-cannelle-gingembre en gros.

Jolies couleurs automnales

   Peu de temps après mes achats, une amie, fervente consommatrice de thé, m'a parlé d'une manière un peu spécial de faire du thé Chai. Il suffit de le faire infuser dans du lait bouillant en ajoutant un peu (ou beaucoup) de cannelle. Vous pouvez sucrer ou pas, suivant votre niveau d’appétence au sucre.
   Je me suis empressée de le faire et, oh joie ! ce fut un délice. Apparemment, c'est une façon de faire du thé Chai qui se fait bien dans les salons de thé et même originellement en Inde.

   Je ne peux que vous conseiller de goûter ça au moins une fois parce que c'est vraiment très bon, on l'apprécie comme un bon chocolat, en plus diététique (sauf si comme moi, vous aimez rajouter plein de cannelle et de sucre).
   Pour ceux qui sont allergiques au lactose, je pense que le lait de soja sera peut-être assez neutre pour convenir. Au pire, ajoutez beaucoup beaucoup de cannelle.

Là, ça ressemble plutôt à ça

jeudi 25 septembre 2014

De l'écoute d'une playlist #2 : Souvenirs

Comme ça date


   1) Poison, Alice Cooper


   Parce que cette chanson fait très rétro, et parce que les paroles m'inspirent (haha).






   1bis) Poison, Tarja Turunen

   D'habitude je n'aime pas les reprises, d'ailleurs je crois que c'est la première que j'aime vraiment. Elle n'enlève rien à l'originale et créé quelque chose de vraiment nouveau.






   2) Amaranth, Nightwish

   Parce que c'est la première que j'ai entendu de Nightwish et que la mélodie est particulière, et je la trouve très belle.






   3) Lithium Flower, Ghost in the Shell

Parce qu'il fallait mettre enfin une OST d'animé et que, si Ghost on the Shell est très ésotérique, cette chanson est cool et réceptive.


La cité de la pêche



    Sin City, j'ai tué pour elle, un titre très attendu, en tout cas que moi j'attendais avec impatience. Je dois avouer une légère déception, légère seulement parce que je suis sympa et que j'aime Sin City et que je ne peux pas le bâcher comme ça.

La dernière fois que j'ai vu cette actrice, elle était simplette
et se faisait tringler par Matthew McConaughey...

    Il y a plusieurs histoires enchevêtrées, c'est bien le principe du film, on peut en compter 2 et demi. Oui j'ai bien dit et demi, parce qu'une des histoires est une « achevée » du 1er film et qu'elle est courte par rapport aux 2 autres.
    Nous avons donc Johnny, jeune et fringuant jeune homme avide de gagner des pépettes dans la ville la plus dangereuse qui existe. Il va donc évidemment se frotter aux plus gros bonnets des joueurs de poker, dont le terrible sénateur Roark. Mais oui, le père du monstre jaune de Sin City 1, souvenez-vous. Il le bat au poker, le rend vénère et s'attire beaucoup d'ennuis, accompagné de sa fille porte-bonheur ramassée sur un trottoir.
    Ensuite, nous avons Dwight, le photographe du 1 qui a changé de tête (chelou). Il est appelé par son ex, Eva Green, le personnage le plus charismatique du film et sans doute le seul. Celle-ci lui dit qu'elle est malheureuse et qu'elle veut le voir revenir, son mari est un nulos et son garde du corps la maltraite. On va très vite voir que c'est une grosse sal une vilaine qui manipule les gens et le pauvre Dwight aurait fait n'importe quoi pour elle.
    Enfin, nous avons Nancy qui veut se venger de Artigan (évidemment, on l'attendait) en voulant tuer le sénateur Roark.
    Ah, et bien sûr, il y a Marv, le personnage le plus cool de Sin City, qui traverse les histoires sans être approfondi. Mais on s'en fiche, on le voit partout.

C'est rare de voir une tête refaite aussi réussie.

    Bonnes choses :
- Eva Green. On pourra dire ce qu'on veut, elle a un
putain de charisme de fou. Elle est belle, froide, a les yeux verts et les lèvres rouges (sur le noir et blanc). Et en plus, elle est trop méchante. C'est presque dommage que les histoires doivent finir bien, j'aurais aimé la voir gagner sur tout le monde. Elle amène aussi un peu de féminisme dans ce monde de brutes. Les seules femmes présentes dans Sin City étaient des faire-valoir de mecs au grand cœur. Maintenant, on a Eva Green la méchante et Nancy la rebelle (même si elle est un peu effacée).
- Marv. Trop de redondance avec le 1er aurait gâché le cœur du film (c'est un peu ce qui s'est passé), mais pas de proximité aurait aussi été une erreur. Le meilleur personnage qu'ils auraient pu importer était bien évidemment Marv. C'est un gros bourrin qui fonce dans le tas, qui a une tronche pas possible et qui aide les demoiselles en détresse. Il est cool, et il le vaut bien.


Exquise

Mauvaises choses (beaucoup trop malheureusement) :
- Les filles sont vraiment des faire-valoir. A part Ava et Nancy, les filles n'ont pas un rôle très glorieux. Avant, on avait les copines de mec, et elles en jetaient, même si elles étaient jetées au second plan. La copine de Johnny a été ce qui m'a confirmé l'inintérêt de cette histoire. Elle est fade, trop fade. Même les filles de la vieille ville ont perdu toute leur saveur, peut-être parce qu'on les connait et qu'on a plus la surprise.
- 2 histoires et demi. D'une part, les histoires ne sont pas entremêlées, ou quasiment pas. On aurait presque pu les mettre l'une derrière l'autre à la queuleuleu. Ça manque d'enchaînement. D'autre part, on a deux histoires complètes et Nancy qui finit le boulot commencé dans le 1, ce qui ne fait pas une vraie histoire en soi. J'en demandais plus, donc je suis déçue.
- Johnny et Dwight, j'adhère pas. Je ne vais pas revenir sur le charisme des protagonistes parce que c'est vraiment une histoire de goût. Moi je ne suis pas fan, déjà Dwight, je ne l'aimais pas beaucoup dans le 1, il était là juste pour nous montrer les filles de la vieille ville.
- Où sont les monstres ? Le côté malsain, les gens inhumains, Elijah Wood avec ses griffes et son visage traumatisant, le mec en jaune trop glauque. Le film a beau être plus violent et plus érotique que son prédécesseur, il lui manque ce qui m'avait vraiment plu : le malsain. C'est l'élément qui captive, qui rend le sang poisseux, qui donne envie de vomir, de regarder sous notre lit avant de nous coucher. Et ça manque cruellement au film. Même Manute a un côté humain, c'est même pas drôle.

Ah, on a retrouvé la fiancée d'Edward aux mains d'argent

   Il y a quand même plus de points noirs que de bon points. J'ai passé un bon moment, mais ça s'arrête là. Le 2 ne va pas me marquer plus que ça.
Ouais, j'avoue, je boude parce que John Artigan/Bruce Willis est mort et qu'on ne le voit que 6 minutes dans le film, alors que c'était mon personnage préféré. Mais bon Dieu, le monde ne manque pas d'acteurs masculins qui nous retourne nos tripes et nous donne envie de grimper sur les toits pour tirer sur des gens !

lundi 22 septembre 2014

Ouh la menteuse

                                       Les royaumes du Nord

Mon exemplaire avec ma table dessous

   Les royaumes du Nord est une bande dessinée écrite par Stéphane Melchior et dessinée par Clément Oubrerie, adaptation d'une trilogie de romans écrits par Philip Pullman. 
   Alors, je vais reprendre rapidement les enjeux de l’œuvre qui sont les mêmes dans la BD et dans le roman, car la BD reprend assez exactement l'histoire de base (en plus condensé). Mais le but de l'article est surtout la critique de la BD en tant qu'adaptation (et en tant qu’œuvre picturale bien entendu).

   Lyra est une jeune fille aventureuse, bavarde et facilement enclin au mensonge. Elle vit à Jordan College (à peu près l'équivalent d'une université en France) à Oxford, avec des vieux universitaires croulants et son oncle, Lord Asriel, qui veille sur elle.
   Le monde dans lequel elle vit ressemble fortement au nôtre avec quelques nuances. La plus évidente est la présence d'animaux qui accompagnent chaque personne vivante. Animaux en apparence, mais ils sont des daemons ; ils représentent une partie de l'âme d'une personne. Ils parlent et se déplacent librement, à une distance limitée de la personne à laquelle ils sont rattachés. Si la personne souffre, ils souffrent avec elle et disparaissent à leur mort. A part les daemons, le monde semble se situer à une époque contemporaine steampunk (voir mon ancien article) où on peut trouver des créatures fantastiques, comme des ours en armure, des sorcières,... Et surtout un monde où la religion est omniprésente, mélangée même avec l'Etat.
   Lyra découvre que son oncle, revenu d'une expédition dans le nord, a découvert les agissements des "Enfourneurs", un groupe enlevant des enfants pour les torturer, leur enlever leur daemon, on ne sait pas trop. Il a aussi découvert la Poussière, des particules invisibles qui paraissent se coller aux gens et dont on ne sait pas grand-chose, à part le fait que les théologiens s'en méfient beaucoup.
   Lyra veut donc partir dans le nord, et va partir par un concours de circonstances et de péripéties, pour découvrir ce qui se trame réellement.


Le 1er tome du roman

   Je n'ai pas raconté grand-chose, mais je pars du principe que je vais parler à des personnes ayant déjà lu les romans. Si vous ne les avez pas lu, je ne veux surtout pas vous spoiler quoique ce soit parce qu'il faut ABSOLUMENT que vous découvriez tout ça par vous-même. C'est un chef d’œuvre, et pas seulement pour les enfants.

Des zeppelins ! Plein de zeppelins !

   Revenons à la BD.
   Les royaumes du Nord est le premier tome, il correspond à peu près à la moitié du premier volume des romans (très à peu près, il faut que je relise les romans, ça fait au moins 10 ans que j'y ai pas retouché). Du coup, je ne sais pas s'ils comptent reprendre toute la trilogie et combien de tomes ça prendra... Seul le temps nous le dira.
   Je n'ai pas besoin de reprendre l'histoire car elle est presque exacte à l'histoire originelle. On commence par le Maître de Jordan College qui met du poison dans le verre de Lord Asriel, ce dernier arrive, seul, s’apprête à boire, alors Lyra sort de sa cachette, se fait engueuler, etc... Elle espionne la conférence où on apprend l'existence de la Poussière et celle des Enfourneurs.
   Le tome se termine lorsque Lyra part vers le Nord, accompagnée des gitans qui l'ont retrouvée, où Lord Faa décide qu'elle partira avec eux avec l'aide de son aléthiomètre.

Pan est toujours fidèle à lui-même.

   Jusqu'ici tout va bien. On est bercé par l'histoire de notre enfance (en tout cas de la mienne), on relit confortablement ce qu'on sait déjà, dans l'univers qui nous est familier.
   Au début, les dessins m'avaient clairement rebuté. Je suis assez exigeante, si on ne me force pas à lire quelque chose dont je n'aime pas les dessins, j'abandonne même si l'histoire est bonne. Là, je n'ai pas eu besoin de me forcer, vu que c'est pour moi l'adaptation d'une des meilleures œuvres romanesques qui existe. Mais j'ai quand même rechigné à lire le début.
   Finalement, ça ne m'a pas tant gêné que ça. J'ai pu lire le tome d'une traite sans que les dessins ne deviennent une injure constante à mes yeux. Et puis certaines planches sont magnifiques car elles détonnent avec le reste (notamment la scène où Lyra apprend qui sont ses vrais parents, où le ciel est au crépuscule et qu'il est rose, l'ambiance est palpable). La principale raison est que les décors sont superbes. Quand j'étais petite, j'avais une image assez féérique du roman (un peu comme dans le film, à ma grande honte), parce que c'est vrai que c'est en partie un livre pour enfant et qu'il est en partie teinté de fantasy. Alors qu'en fait, le monde est très semblable au nôtre (donc très réaliste), qu'il fait ambiance 19e, que Lyra est brimée au début par le collège et par Mme Coulter... J'ai été surprise de voir que la BD collait presque mieux à l’œuvre que ce que j'imaginais.
(Le fait que je l'ai lu il y a longtemps joue forcément, mais ça ne m'arrive quasiment jamais de ne pas être déçue d'une adaptation par rapport à ce que j'avais en tête)


   Concernant les personnages, c'est pareil. Ils sont fidèles à eux-mêmes. Pantalaimon est agaçant, trouillard et moralisateur. Lyra est énervante, bornée et surexcitée. Lord Asriel est mystérieux et grincheux. Et surtout Mme Coulter est ce qu'elle doit être. Quand on la voit, comme le pense Lyra, on la trouve sympa, belle, douce, une bonne tutrice pour notre petite sauvageonne qui va pouvoir la prendre sous son aile et être une mère de substitution (haha). Et petit à petit, on se met à la détester, parce qu'elle brime Lyra, qu'elle devient dure et inflexible, et cruelle. A l'image de son singe (son horrible singe, berk, une horreur poilue).

Nan, pas elle, ça c'est pas Mme Coulter. Daniel Craig pour Lord
Asriel, ok. Mais elle, non.

   Qu'ai-je donc à ajouter ? Si vous être un grand fan des livres, achetez la BD pour compléter votre fan-bibliothèque. Si vous n'avez jamais lu les livres, vous pouvez lire la BD, mais lisez aussi les romans. Sinon, cette œuvre peut servir seulement de complément agréable, un peu comme un DLC pour un jeu vidéo. Elle n'est pas indispensable, mais on est quand même contents de voir qu'une bonne adaptation est possible pour une œuvre de cette amplitude.
   J'espère juste que la suite sera à la hauteur, parce que ce sont les tomes 2 et 3, La tour des anges et Le miroir d'ambre, qui dévoilent ce que cache réellement l’œuvre de Pullman.

mardi 16 septembre 2014

Mes petits bentos #2



   Riz, viande hachée, salade, tomates cerises, taboulet, oeuf.

   J'avoue, je ne fais pas un immense effort d'esthétisme. Mais l'important, ici, est de se nourrir. Si je mets que des petits trucs mignons, je ne tiens pas les 3 heures de droit fiscal qui suivent. La déco, c'est plutôt fait pour les réunions tuperware ou les pique-niques kawai.
   Pour info, je mets approximativement 45 minutes pour faire mes bentos le matin, sachant que je ne fais pas que ça. Pendant que le riz cuit, qu'il refroidit, je peux manger, me laver, etc...

lundi 15 septembre 2014

De l'écoute d'une playlist #1

    1) Morgenstern, Rammstein

    Parce Rammstein est une valeur sûre.





    2) Honor for all, OST Dishonored


    Parce que bizarrement Dishonored est un jeu vidéo qui m'a beaucoup marquée et beaucoup plu. Donc c'est un hommage d'écouter encore et encore cette longue et lancinante chanson de générique de fin (et contrairement à Deus Ex, il y a des vraies fins justifiées).





    3) Riverside, Agnès Obel

    Parce que la chanson est magnifique, le piano et la voix qui paraît éthérée sont magnifiques, et on découvre des perles chez les profils des gens sur facebook des fois complètement par hasard.

samedi 13 septembre 2014

Raisons pour lesquelles on peut se permettre d'aimer Frozen (spoil)

   Pour ceux qui n'auraient pas capté, Frozen = La Reine des neiges en VF. Ce n'est pas que je suis une extrémiste de la VO (et Dieu sait combien de films et de séries je regarde en VF), mais il se trouve par hasard que je l'ai vu en VO, ce qui fait qu'il n'est plus possible de le voir en VF. La règle simple du visionnage est que passer de la VF à la VO c'est bien beau, mais passer de la VO à la VF c'est pas bésef'.
   Si vous ne connaissez pas, je ne suis pas là pour faire un résumé, allez voir sur allociné ou wikipédia (ou plus simple, regardez-le).


   
Raison #1 : Les chansons de ouf' (en VO, oui, vous m'en voyez navrée...)

    Il n'y qu'à écouter la chanson d'introduction du film pour se dire que c'est une tuerie et qu'on va passer un bon moment. Parce qu'un bon film, comme un bon livre, ou un bon jeu vidéo, doit commencer par une introduction qui déchire. C'est LE truc qui annonce ce qui va se passer, LE truc qui envoûte le spectateur pour qu'il ne décroche pas.



Et puis, il y a les traditionnelles : chanson niaise d'amour, chanson rigolote de la mascotte, chanson de je-suis-trop-triste-on-m'a-piqué-ma-sucette, etc...
Mais quand même, la chanson d'Elsa, elle est cool. D'abord parce que Elsa est cool, mais j'y reviendrai plus tard, et parce qu'elle est hyper entrainante. Une bonne chanson Disney doit pouvoir rester en tête pour qu'on se la rechante des années après avec quelques potes et quelques verres.





    Raison #2 : Les personnages

    Pour une fois, il y a des duos intéressants de personnages qu'on ne voit pas tous les jours dans un Disney. Il y a Elsa et Anna, les deux sœurs, et l'histoire est quand même concentrée sur leur relation (on n'a pas besoin des mecs power). Certes Anna a plus vocation d'être l’héroïne principale, plus stéréotypée, enjouée, maladroite, cœur d’artichaut, et elle finit avec son prince charmant. A côté de ça, on a Elsa, froide, sage, grande sœur, responsable... le rôle ennuyeux de la matriarche qui a toujours raison mais qui est chiante. Et en fait... elle n'est pas chiante. J'ai été agréablement surprise de voir que mon intérêt allait plus vers Elsa que vers Anna. Parce qu'elle mérite d'être l’héroïne principale, parce que c'est elle qui doit résoudre son problème personnelle et profond ; elle est à la fois le protagoniste et l'antagoniste. Il faut admettre qu'il n'y a pas vraiment de méchant dans l'histoire. Ça, j'en parle après.
    Sinon, Kristoff est cool parce qu'il est complètement timbré et schizophrène (en même temps, vivre depuis son enfance avec un élan, ça arrange rien). Bon, il joue le rôle du mec de basse classe social qui s'élève en épousant la fille riche. Ca, ça reste classique. Mais il est vraiment schizophrène !
    Même Olaf qui fait la mascotte censée être rigolote mais agaçante est très largement meilleur que le rôle qui lui est adjoint. Il est réellement drôle, il place les bonnes répliques au bon moment, et surtout des fois il dit des trucs vraiment bizarres. J'ai presque l'impression que le fait d'être un peu adulte me fait voir des trucs cyniques et absurdes que les enfants ne pourraient pas voir. Par exemple, il rêve de connaître l'été, parce que chaleur, plage, cocktail voilà voilà. Or, c'est un bonhomme de neige ! Et Kristoff le fait bien remarquer : « Quelqu'un devrait le prévenir ! » ; il va fondre s'il connait l'été ! Le problème est réglé vite fait à la fin, comme si ça n'avait pas d'importance. Mais personnellement, je n'ai pas arrêté de me dire que c'était horrible et absurde et qu'il allait fondre lamentablement. Ou juste la réplique « Je n'ai pas d'os. » qui sort de nulle part, mais qui me fait délirer (oui je suis un peu chelou).

Hihihi, ma tête est séparée de mon corps !


    Raison #3 : L'absence de méchant (ou presque)

    Même si on peut distinguer 2 « méchants », je ne les ai jamais perçu comme des méchants au sens vraiment manichéen ou disneyen du terme. Un méchant pour moi, c'est Cruela qui veut scalper des bébés chiens ; c'est Scar qui veut le pouvoir ; c'est Ursula qui veut aussi le pouvoir ; c'est le grand-vaudou de La Princesse et la Grenouille qui veut encore et toujours le pouvoir.
    Ici, on a d'abord le Duc de Weselton. Ok, c'est l'image du partenaire politique qui veut un peu profiter des bonnes affaires, mais il n'a jamais eu de mauvaises intentions. Il voit une sorcière (dont on lui a appris que c'est trop méchant dangereux), il a peur, il veut la tuer... Réaction parfaitement normale. De plus, il n'est pas vraiment mis en avant.
    Par contre, le personnage de Hans est très intéressant. Il est perçu comme le gentil prince qui veut épouser la belle princesse, Anna, qui s'inquiète du peuple et qui est trop bien coiffé. Par la suite, on apprend qu'il est le petit dernier de 12 frères et que s'il ne se bouge pas le cul, il ne pourra rien faire de sa vie (en gros). Je comprends tout à fait qu'il veule chercher un bon plan, du genre épouser une princesse pour s'assurer la pérennité d'un royaume. C'est vrai, quoi, il ne va pas se recycler en fermier. Et puis, il y a un revirement où on découvre qu'il n'est pas amoureux d'Anna, qu'il veut juste un bon parti, et qu'il veut tuer Elsa pour mettre fin à l'hiver et devenir un héros. On aurait enlever le côté « hin hin en fait c'est moi le méchant », l'histoire aurait super bien collé, et on aurait eu un vrai personnage complexe et appréciable. C'est pas comme s'il aurait maltraité Anna après l'avoir épousé ; il aurait même sûrement fait un bon souverain. On n'en sait rien.
    Je sais qu'à la base, le film voulait refléter le conte et faire d'Elsa la vraie méchante. Sauf qu'ils en ont fait un protagoniste « sympa », ce qui finalement a été une excellente idée puisque ça contribue à donner une tournure différente à l'histoire.

Mouais, on peut pas faire plus prince charmant

    Raison #4 : La morale, ou comment briser des années de despotisme marital

    Elsa dit la réplique la plus culte qu'on va tous retenir : « On n'épouse pas un homme qu'on vient juste de rencontrer. »

    Voilà, c'est dit, Disney ne pouvait pas faire mieux en matière de revirement.

    Bon, à côté de ça, on a aussi le groupe familial qui veut absolument marier leur fils adoptif par n'importe quel moyen (quitte à piquer la fille à son fiancé haha). Personne n'est parfait.

Comme le montre ce meme très rigolo


    Raison #5 : Quand on n'a plus de films Dreamworks à se mettre sous la dent, on se tape un bon Disney, juste pour la nostalgie des anciens films qui sont devenus cultes pour notre génération.

mardi 9 septembre 2014

Mes petits bentos #1

   Je suis une trop bonne consommatrice. Aussi quand j'ai reçu un mail de Bento&Co me disant de dépenser mon argent que m'inscrire à la newsletter me donnerait 10% de remise, je suis tombée dedans. J'ai pu ainsi ajouter un nouveau bento à tous mes autres bentos (comme si j'en avais pas assez). Le problème avec les bentos, c'est qu'ils sont souvent trop petits et qu'on ne peut jamais mettre assez de bouffe pour avoir le ventre plein (les japonais doivent vraiment avoir un appétit d'oiseau).

   Du coup, j'ai acheté un bento qui a une contenance de 1200 mL, ce qui est très gros pour un bento (la moyenne étant à peu près de 700 je dirais). Un bento avec Jiji dessus (cf. Kiki la petite sorcière). Et puis comme si c'était pas assez, j'ai acheté des moules en silicone pour aller dans la poêle et faire des omelettes rectangulaires, ou des pancakes en forme de coeur (trop kawai).

   Tout ça pour juste montrer une photo de mon repas, franchement c'est pas professionnel.


En vrai, faut pas mettre de gâteaux, ils ramollissent.

   Riz, patates, omelette, jambon, gâteaux.
   C'est que des restes, on fera plus sophistiqué quand j'aurai fait des courses.

samedi 6 septembre 2014

Je ris tout doucement (hin ! hin ! hin ! hin !)


   Vous savez, les méchants dans les films ou les séries sont souvent plus intéressants et attirants que les gentils (et bim, on entre dans le vif du sujet). Bon ok, je vais en apparence faire un article objectif neutre sur quelques méchants alors que je veux juste étaler mon tableau de fantasmes visuels (qui ne sera peut-être pas partagé par tout le monde).

Oui, cet article est une excuse pour parler de Moriarty...

   Pourquoi est-ce qu'on aime à ce point les méchants ? Déjà parce qu'ils font parti de l'antagonisme héros/méchant qui tourne autour de BEAUCOUP d'oeuvres. Que serait Frodon sans Sauron ? Que serait Harry sans Voldemort ? Que serait Lyra sans Mrs Coulder ? Que serait Babar sans Rataxès ?
   On remarque d'abord que les antagonismes les plus intéressants réunissent deux personnages très liés. Frodon possède l'anneau qui représente Sauron de qui il devient dépendant. Harry partage les pouvoirs de Voldemort et une partie de sa vie. Lyra est la fille de Mrs Coulder (ah pardon, spoil pour ceux qui n'ont pas lu La Croisée des mondes... sérieusement, vous l'avez jamais lu ?). Et Babar, beeeeeh... en fait j'en sais rien, je connais pas son histoire. Plus ce qui les relie est complexe, plus on veut savoir comment cette relation va évoluer (souvent conduit à la mort du méchant, parce qu'on vit encore dans le monde magique du manichéisme).

Moriarty Moriarty Moriarty...

   De plus, on doit imputer la grandeur des méchants à des acteurs qui le valent bien. Prenez Piège de cristal. A l'époque, quand je l'ai vu, je n'avais d'yeux que pour Bruce Willis, le héros parfait, cool et avec des problèmes de couple des films d'action (et puis voilà, le 5e élément reste mon film préféré). Et puis, j'ai connu Alan Rickman (ailleurs que dans Harry Potter, c'est mieux avec les cheveux propres). Le beau, ténébreux Alan Rickman, avec sa voix grave et son petit sourire dévastateur. On peut parfois oublier qu'il y a des grands acteurs derrière un petit rôle.

Je suis très méchant, admirez-moi

   De même, je suis devenue extrêmement fan de Javier Bardem après avoir vu No country for old man (qui fait sans doute parti de mon top 10). Il faut avouer qu'il n'a pas joué que dans des bons films, mais c'est le fardeau de beaucoup d'acteurs... Mais bon, oublions ces bémols et concentrons-nous sur les trucs cools. Javier Bardem a surtout joué dans le dernier James Bond, encore comme méchant (et ça lui va bien). Il garde un petit côté désaxé (genre j'ai une poigne de fer, mais j'aime tuer des lapins nains sur la route) qui ajoute encore plus à son charme.

Bon il est devenu blond, personne n'est parfait.

   Tout simplement, les méchants sont des gens avides de pouvoir et d'exaltation. Prenez Loki, joué par Tom Hiddleston, dans Thor et Avengers. Dans le premier Thor, il est effacé, discret, peu visible. Dans les Avengers en revanche, il délire, il jubile, il devient un méchant un peu plus consistant, et même agaçant. J'admets, le succès de Tom Hiddleston est mitigé. Il n'a pas un charisme de fou et Loki s'apparente plus à une petite vermine voulant sa vengeance fraternel plutôt qu'à un méchant classe et gracieux. Il faut le voir dans Only lovers left alive pour l'admirer dans toute sa puissance. Oh et zut, je vous dirai plus tard pourquoi il faut l'aimer.

Y a des poses qui en jettent tout de même.
Petit clin d'oeil, et après j'arrête.

   J'en viens enfin à la dernière catégorie des méchants qu'on aime : les psychopathes de la mort (ah vous voyez où je veux en venir hein ?). Je veux bien sûr parler notamment du somptueux, du merveilleux, du machiavélique Moriarty de la série Sherlock. (je tiens à préciser que je viens de regarder la série en entier, je suis encore sous le coup de l'émotion, la subjectivité est fortement palpable). C'est surement le type de méchant que je préfère. Ils sont toujours un peu pas très clair dans leur tête, mais il y a des cas extrêmes où les problèmes psychiatriques relèvent du comique et du grandiloquent. Dans ces cas-là, on sait qu'ils préparent un mauvais coup, mais on veut les voir faire ce mauvais coup, on veut les voir prendre du plaisir en le faisant et en mettant des bâtons dans les roues du gentil !

Ouiiiiiiii, c'est le roi !

   Poussons le délire un peu plus loin (là vous avez le droit de me perdre). Pour que le méchant soir parfait, il faut qu'il fasse un couple parfait avec le gentil. Il faut qu'ils soient fait l'un pour l'autre, qu'ils se complètent, qu'ils soient en symbiose total l'un avec l'autre. Je ne vous parle pas d'amour, mais la relation entre les antagonistes relèvent bel et bien d'un couple se tournant autour... enfin bref, c'est souvent du gayfriendly ! Parce que le gayfriendly ne touche pas seulement les deux best friends de l'histoire ! (si vous pensez que Sherlock devrait finir avec Watson, vous avez rien compris) Non non non, les antagonistes sont beaucoup plus faits pour être ensemble, et à la fois pour se détruire mutuellement.
   Vous allez voir si j'ai pas raison.

Oh god, il faut voir le film juste pour cette scène.

Oui, j'aime que tu m'attaches.

La saison 3 ne gagne tout son intérêt que pour cette scène.

   Voilà, voilà mille raisons pour aimer les méchants, et on les aime, pour sûr. Quand je remonte plus loin dans mon enfance, mes méchants de référence, c'était ça :



C'est quand même pas la même classe... Encore que Lex Luthor de Smallville était le personnage le plus intéressant de la série (à côté, Clark était d'une fadeur abyssale).

mardi 2 septembre 2014

Escargot à vapeur

   Petit article info pour parler du Steampunk, vu qu'on m'a demandé récemment que ce que c'était, il me parait pertinent de l'expliquer ici avec des photos évocatrices.


Il était une fois au Nord.

     Le mouvement steampunk inclut un univers rétrofuturiste (en gros l'avenir depuis le passé) fondé sur l'esthétisme de l'usage massif de la vapeur à l'époque Victorienne. Très souvent l'univers se place à notre époque ou dans le futur.
   Imaginez que la révolution industrielle ait continué à tourner à fond jusqu'à aujourd'hui. C'est tout ce qu'il y a à savoir ! Maintenant le plus intéressant est que cet univers englobe un mouvement qui touche la littérature, le cinéma, les jeux vidéo, le style vestimentaire et tout une communauté qui reprend ce style de vie (un peu comme du cosplay finalement).



 
   Comme vous pouvez le voir, le style steampunk s'encombre pas mal de rouages et de mécanique en général. La mécanique fait toujours très rétro. Il n'y qu'à penser que les vieilles montres et les vieilles voitures marchaient surtout là-dessus. Les cyborgs (être humain modifié par des machines) viennent à la base du cyberpunk (j'aurais pu faire un article là-dessus aussi... c'est un univers futuriste assez sombre basé sur des grandes avancées technologiques, mais on en reparlera), mais ils inspirent aussi beaucoup le steampunk. La référence littéraire populaire est sans doute le manga Full Metal Alchemist où le protagoniste Edward a un bras et une jambe mécanique pour remplacer ceux qu'il a perdu.





   Dans le cinéma, on peut citer des films comme Sherlock Holmes, Wild Wild West ou Hugo Cabret qui possèdent une ambiance steampunk pour plusieurs éléments.


Référence connue, pas besoin d'en dire plus !

L'araignée géante à vapeur de Wild Wild West, une merveille !

    Quelque fois, le steampunk peut tomber dans la dystopie (l'inverse de l'utopie, je ne vous fais pas de dessin). La technologie avancée de la vapeur peut être source d'une puissante autorité, d'une trop grande pollution ou simplement de la guerre.


Dans le jeu vidéo Dishonored, la peste est partout.

Impossible de ne pas parler du jeu de figurine Warmachine, rempli de
conflits qu'on règle avec des robots géants mécaniques.


   En bref, une fois le principe compris, on voit que le steampunk est partout, décliné de différentes manières. J'ai l'impression que le steampunk est dans une grosse expansion depuis quelques années. Ils remplissent de plus en plus les conventions rassemblements de geek et ont même un quartier à eux dans le festival Geekopolis ! Comment expliquer cela ? Peut-être encore une fois qu'il s'inscrit dans un univers geek qui est de plus en plus connu du grand public. Ou peut-être que les gens ont envie de revivre la Belle Epoque pour oublier le monde d'aujourd'hui !

   Sur cette note joyeuse, je vous donne un lien sur la boutique d'une amie qui fabrique des magnifiques (je ne suis pas objective) bijoux d'inspiration victorienne.
Amélie Elle Aima
   Et je vous dis à dans quelques jours pour un article sur les méchants qu'on aime du petit et du grand écran !