NaNoWriMo Day 6
Comptage de mots
Jour 1 : 900
Jour 2 : 1333
Jour 3 : 4126
Jour 4 : 6623
Jour 5 : 8296
Jour 6 : En cours
Jour 1 : 900
Jour 2 : 1333
Jour 3 : 4126
Jour 4 : 6623
Jour 5 : 8296
Jour 6 : En cours
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All work and no play makes Jack a dull boy. |
Après un départ très hésitant sur les 2 premiers jours (où j'étais, avouons-le, morte de trouille), je me suis bien rattrapée et je suis dans la moyenne sur le nombre de mots à faire. C'est-à-dire que je fais le nombre de mots suffisant par jour pour pouvoir atteindre les 50'000 mots en écrivant régulièrement chaque jour (à savoir environ 1667 mots par jour).
Maintenant tout baigne, j'avance assez bien, et j'arrive à avoir assez de temps pour taper mon cota de mots, lire le Monde et regarder Battlestar Galactica.
Maintenant tout baigne, j'avance assez bien, et j'arrive à avoir assez de temps pour taper mon cota de mots, lire le Monde et regarder Battlestar Galactica.
Ah et puis il fait un peu froid chez moi alors je mets mon plaid et je bois du thé.
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Classe |
***
Pénélope fumait, allongée sur
le lit. C'était un de ses nombreux défauts. Mais tout défaut
possédait sa qualité. Pénélope ne fumait que quand elle venait
de faire l'amour. Seulement à ce moment-là, elle permettait à son
corps de recevoir quelque chose de néfaste, comme pour compenser
tout le plaisir qu'elle avait pu avoir précédemment. Alexandre se
demandait parfois si elle fumait même quand elle n'avait pas pris de
plaisir.
Ses cheveux bruns cachaient une grande partie de son visage. Elle faisait partie de ces femmes qui n'ont jamais l'air de se coiffer, mais à qui ce chaos allait bien. Sa coiffure devait ressembler à un carré plongeant à une époque moins mouvementée de sa vie. Dès lors, c'était un nid d'oiseau. Un nid d'oiseau très sexy.
« Je vais sans doute partir bientôt, dit-elle, avant d'aspirer une grande goulée de fumée. »
Alexandre ne tourna même pas la tête vers elle, il regardait le ventilateur tourner.
« Où ? Demanda-t-il sans conviction. »
Comme il s'y attendait, Pénélope ne répondit pas. Elle restait assise là, nue, à regarder dans le vague. Alexandre ne savait pas trop quoi dire. En fait, il savait qu'il n'y avait plus rien à dire. C'était difficile à supporter, mais il n'était pas du genre à lui montrer ses faiblesses. Il voulait être fort pour elle, peut-être pour la séduire, pour lui montrer qu'elle pourrait toujours compter sur lui, même si elle ne s'accrochait pas à lui comme il l'aurait voulu. C'était triste, et pourtant, il n'avait plus le courage de faire quoique ce soit.
Pénélope souffla un nuage gris devant elle avant de tousser.
« Je n'ai pas envie de partir.
- Alors ne pars pas, enchérit Alexandre. »
Il n'eut pas besoin de se tourner vers elle pour voir ce qu'elle pensait. Elle aussi était triste. Non, c'était un autre état. Une forme d'angoisse, de dépression. Quelque chose qui lui prenait les tripes et qui ne la lâcherait jamais.
« On ne se reverra sans doute plus, dit-elle. »
Pour une fois, Alexandre fut surpris. Il ne laissa rien transparaître, mais son cœur manqua un battement. Ce petit jeu durait depuis assez longtemps pour qu'il sache qu'ils allaient se séparer pendant une longue période avant de se retrouver. Ce n'était pas la première qu'il l'entendait dire ça. En revanche, son intuition lui murmurait que cette prédiction se révèlerait sans doute vraie.
« Tu dis ça maintenant, mais tu reviens toujours, lui dit-il. Tu ne devrais pas t'infliger ça. »
Pénélope écrasa sa cigarette dans le cendrier à côté d'elle et se tourna vers lui.
« J'ai encore envie de toi. »
Puis elle se serra contre lui pour le reste de la nuit.
Ses cheveux bruns cachaient une grande partie de son visage. Elle faisait partie de ces femmes qui n'ont jamais l'air de se coiffer, mais à qui ce chaos allait bien. Sa coiffure devait ressembler à un carré plongeant à une époque moins mouvementée de sa vie. Dès lors, c'était un nid d'oiseau. Un nid d'oiseau très sexy.
« Je vais sans doute partir bientôt, dit-elle, avant d'aspirer une grande goulée de fumée. »
Alexandre ne tourna même pas la tête vers elle, il regardait le ventilateur tourner.
« Où ? Demanda-t-il sans conviction. »
Comme il s'y attendait, Pénélope ne répondit pas. Elle restait assise là, nue, à regarder dans le vague. Alexandre ne savait pas trop quoi dire. En fait, il savait qu'il n'y avait plus rien à dire. C'était difficile à supporter, mais il n'était pas du genre à lui montrer ses faiblesses. Il voulait être fort pour elle, peut-être pour la séduire, pour lui montrer qu'elle pourrait toujours compter sur lui, même si elle ne s'accrochait pas à lui comme il l'aurait voulu. C'était triste, et pourtant, il n'avait plus le courage de faire quoique ce soit.
Pénélope souffla un nuage gris devant elle avant de tousser.
« Je n'ai pas envie de partir.
- Alors ne pars pas, enchérit Alexandre. »
Il n'eut pas besoin de se tourner vers elle pour voir ce qu'elle pensait. Elle aussi était triste. Non, c'était un autre état. Une forme d'angoisse, de dépression. Quelque chose qui lui prenait les tripes et qui ne la lâcherait jamais.
« On ne se reverra sans doute plus, dit-elle. »
Pour une fois, Alexandre fut surpris. Il ne laissa rien transparaître, mais son cœur manqua un battement. Ce petit jeu durait depuis assez longtemps pour qu'il sache qu'ils allaient se séparer pendant une longue période avant de se retrouver. Ce n'était pas la première qu'il l'entendait dire ça. En revanche, son intuition lui murmurait que cette prédiction se révèlerait sans doute vraie.
« Tu dis ça maintenant, mais tu reviens toujours, lui dit-il. Tu ne devrais pas t'infliger ça. »
Pénélope écrasa sa cigarette dans le cendrier à côté d'elle et se tourna vers lui.
« J'ai encore envie de toi. »
Puis elle se serra contre lui pour le reste de la nuit.
***
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